![handle is hein.journals/miskolc9 and id is 1 raw text is: P6ter Kovics':
A propos du chemin vers l'arbitrage de Vienne de 19382
(Lesprejparatfs et 1' 'cho immediat dans lapresse franjaise, anglaise et am&icaine)
. Introduction
Malgr6 son titre, cet article n'a pas l'ambition de donner un apergu complet de la couverture
m6diatique de la sentence arbitrale prononc6e par Ciano et Ribbentrop, ministres des affaires
6trangeres de l'Axe. II veut encore moins donner une appr6ciation juridique ou historique de ces
evenements dont les r6sultats, X savoir la r6trocession de la partie peupl6e en majorit6 par les
locuteurs de langue maternelle hongroise de la Tch6coslovaquie (qui avait poss6d6 ces territoires
de facto depuis 1919 et dejure depuis 1920) X la Hongrie (qui les avaient perdus avec d'autres
territoires apres la premiere guerre mondiale3) ont 6t6 suspendus par le trait6 d'armistice de 19454
pour &tre d6clar6s ,,nul et non avenus par le trait6 de paix de 1947.
L'article ne veut non plus critiquer l'appr6ciation historiographique tch6coslovaque (et slovaque)
de ces 6v6nements qualifi6s ,,diktat' par leurs historiens. Il est 6vident que l'appr6ciation de ces
questions sera, encore longtemps, intimement influenc6e par l'identit6 nationale des auteurs.
Pourtant, si l'on arrive au mons x comprendre la logique et la maniere de pens6e de l'autre, on
aura d6jX fait un pas en avant.
L'objet de cet article est seulement l'examen succint des notes diplomatiques internes et des
articles et d6p&ches des journaux accessibles. Ces derniers t6moignent des arguments que les
diplomates hongrois de l'6poque pouvaient utiliser pour rapporter que leur Etat accr6ditaire
n'objectait pas, comprenait voire approuvait ou a fortiori appuyait les manoeuvres diplomatiques
hongroises, 6l6ments d'une politique de haut risque dont les dangers ont 6t6 sentis et 6tudi6s par
les hauts responsables du ministere hongrois des affaires 6trangeres qui ne croyaient pas dans la
victoire de l'Axe qu'ils estimaient plut~t dangereuse aux int6r&ts nationaux hongrois.
La pr6sentation claire et - probablement - sinc&re de ce dilemme est bien perceptible dans les
memoires de ces diplomats' qui n'osaient pas cependant rester dehors quand, apres deux
1 Professeur de droit international a 'Universite Catholique Peter Pazmany.
2 Cet article a ete deja publie dans l'ouvrage que l'auteur a edite sur la base des contributions de la conference
commemorative an professeur Geza Herczegh, membre de la Cour Internationale de Justice entre 1993-2003:
Kovacs (sous la dir. de): International Law - A Quiet Strength / Le droit international, une force tranquile / Miscellanea in
memoriam GeZa Hereg, Budapest, 2011, Pazmany Press (Editions de la Faculte juridique de l'Universite Catholique
Peter Pazmany) pp. 29-68
3 Article 27 du traite de paix conclu le 4 juin 1920 avec les puisances alliees at associees
4 Article 2 du traite d'armistice conclu le 20 janvier 1945
s Article 1 (§ 2) du traite de paix conclu le 10 fevrier 1947
6 Gyorgy BarcZa: Diplomataemlekeim 1911-1945 [Mes souvenirs diplomatiques 1911-1945] Eur6pa Hist6ria 1994
Budapest; Andras Hoy: Bukaresttol Vars6ig, [De Bucarest a Varsovie] Budapest, 1987 Gondolat; Istvan KertesZ:
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